Notice géographique

La Seigneurie de la Paintrolière

Positions de la Paintrolière et de la Barre Saint-Juire sur la carte de la Vendée

La Seigneurie de la Paintrolière en Beaurepaire

L’ancienne Seigneurie et le logis de la Paintrolière (ou Pintrolière) se trouvent situés en la commune de Beaurepaire (Vendée/France).
La plus ancienne mention que j’ai découverte date du 7 juin 1376.

Ce lieu écrit aujourd’hui la Pintrolière se trouve au sud de la commune de Beaurepaire à la lisière de la commune des Herbiers. L’autoroute A87 passe non loin (prendre la sortie 29).

Endroit stratégique ; puisque la rivière du Grand Ry qui jouxte la Paintrolière serait l’ancienne limite entre les provinces de Bretagne et du Poitou.

Partie détaillée de la carte n° 99 dite de Cassini
La Pintrolière est soulignée en rouge, les fiefs ayant appartenu au sieurs de la Paintrolière en orange, et le Landreau en jaune
Edition de 1815

Vue d’ensemble

La Paintrolière - Partie détaillée de la section D4 de Beaurepaire,
tirée du cadastre napoléonien conservé par les Archives de la Vendée
1839

Ensemble actuel des corps d’habitations de la Paintrolière
détail photo satellite 2006

EST

EST

Généalogie Ruffineau de la Paintrolière
et des seigneurs de la Paintrolière

Guillaume REGNAULT
Seigneur de la Barre Saint-Juire
° ~ 1470
† ~ 1531

Perrine de la PAINTROLIÈRE
Demoiselle de la Paintrolière

° ~ 1480
†  ~ 1549

Ctx 22/12/1499

Jacques de la PAINTROLIÈRE
dit RUFFINEAU
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière
de la Brethelière et Angirardières
° ~ 1471
† > aveu du 16/6/1499

Luce des HERBIERS
Demoiselle de l’Estanduère
Dame de la Paintrolière
°

x ~ 1495

Eustache PREVOST
Ecuyer
Seigneur de la Paintrolière
et de la Brethelière
°
† > cité le 20 décembre 1519

Couple sans héritier

Le fief de la Paintrolière passe alors dans la famille PREVOST par le 2ème mariage de Luce des HERBIERS veuve de Jacques de la Paintrolière

Pierre de la PAINTROLIÈRE
dit RUFFINEAU
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière
de la Brethelière et l’Angirardière
° ~ 1435
†  1493

Marguerite FOUQUERAND

°

x ~ 1470

Guillaume de la PAINTROLIÈRE
dit RUFFINEAU
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière la Brethelière et l’Angiradière
° ~ 1400
† > cité dans un aveu du 3/5/1469

Jehanne BENASTON
Dame des Benastonnières
à Chavagne en Pareds (85)
° ~ 1400
† > 1444

x ~ 1425

Guillaume RUFFINEAU
Homme de la Petite Brethelière alias la Maha

° < 1372
† > cité dans un aveu du 20/5/1397

Thomas RUFFINEAU
Seigneur de la Paintrolière (Beaurepaire/85)
et de l’Angiradière (Les Herbiers/85)

° < 1382
† > rend aveu le 2/6/1407

Geoffroy RUFFINEAU
Homme de la Petite Brethelière alias la Maha (Les Herbiers/85)

° < 1340
† < cité dans un aveu du 7/6/1376

Guillaume CHASTEIGNER
Seigneur de Réaumur, Antigny,
Aziré, la Grollière, etc.
° ~ 1420

Marguerite de la PAINTROLIÈRE
Demoiselle de la Paintrolière
Dame des Benastonnières
° ~ 1425

Ctx 18/8/1444

Louis CHASTEIGNER
Seigneur de Réaumur
 d’Antigny et Aziré
° ~ 1450
† > 1519

Louise de VILLENEUVE
Demoiselle de la Spaye
°

Nicolas DAVID
Ecuyer
°

Jacquette CHASTEIGNER
Demoiselle de Réaumur

°

1er x

Berthomée CHASTEIGNER
Demoiselle de Réaumur

°
† > 1518

Jehan CHASTEIGNER
Seigneur des Benastonnières
et du Plessis-Maugarny
°
† > 1533

Perrette AUBIN
Dame de Chandoizeau
°
† > 1533

Ctx 29/1/1492

Bonaventure BRUNEAU
Seigneur de la Roche
°

Guillaume GRELIER
Seigneur de la Grand’Ré
°

2ème x

Louis BOUCHEREAU
Ecuyer - Seigneur du Theil
°
† > 1518

2ème x

Antoine du BREUIL
Seigneur de Chassenon
°
† > cité le 10/12/1515

Marie de la PAINTROLIÈRE


°

X ~ 1500

?

Luce des HERBIERS
fille de François des HERBIERS
seigneur de l’Estanduère et de
Marguerite BODIN se remarie vers 1515 avec :

Ctx 20/1/1489

1er x

René PREVOST
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière
de la Godardière (Les Herbiers)

° vers 1515
† 1585 (aveu de son fils René)

Marguerite de CARADREUX
Demoiselle
°
† 1554 (aveu de son fils sous tutelle)

X vers 1545

René PREVOST
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière
de la Godardière
et de la Chaillouère (Les Herbiers)
° < mineur dans l’aveu de 1554
† 1617 (aveu de son fils Jehan)

Ne. ?

°
† < décédée avant 1617 ?

X vers 1580

Jehan PREVOST
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière
de la Chaillouère et petite Davière Aveugle en 1619 - Malade en 1620 !
° < 1590
† 24/12/1622 Beaurepaire

Mathurine PARAUD
Demoiselle de Rouvrez (?)
°
† > mars 1612

Perrine dite BYRENE
Demeurante à la Saint-Brandière
°
† > février 1612

Gilberte SURIETTE
Dame de la Paintrolière
de la Chaillouère et petite Davière
°
† 1640 (aveu de son fils René 1641)

X 7/1/1614 Beaurepaire

1ère concubine illégitime

2ème concubine illégitime

Françoise PREVOST
Dame de la Rogerie
Sœur de Mr. de la Godardière
°
† 04/09/1611 Beaurepaire

Anne PREVOST
Demoiselle
Fille de René sieur de la Godardière
°
† 10/6/1610 Beaurepaire

Françoys PREVOST
Ecuyer - Sieur de la Godardière

° < 1595
†  > 1636

Rachel DESCOLLIN

°
† 12/7/1622 Beaurepaire

1er x < 1616

Jacques MARTIN
Ecuyer - Sieur de la Sochaye
°
† 28/3/1614 Beaurepaire

Femme en 3ème x de

Renée FONTENEAU

°
† <1626-1635>

2ème x <1622-1624>

Renée BLAYE

°
† > 1636

3ème x <1626-1633>

BOURASSEAU


3ème concubine illégitime

2 enfants (jumeaux ?) naissent vers la fin février 1612 et une petite « bastarde » de Jehan Prevost écuyer sieur de la Paintrolière et de …. Byrene, âgée de 7 à 8 jours, est ensepulturée entre le 12 et 18 mars 1612 à Beaurepaire ; puis un fils naturel dudit Jehan Prevost né hors mariage et de Perrine dite Byrene, âgé de 6 à 7 semaines,  est ensepulturé le 7 avril 1612 à Beaurepaire.

1 enfant né début mars 1612, fils hors mariage de Jehan Prevost écuyer sieur de la Paintrolière et de Mademoiselle Mathurine Paraud demoiselle de Rouvrez, âgé d’un mois à 5 semaines est ensepulturé le 4 avril 1612 à Beaurepaire

Perrine Bourasseau, bastarde de la Paintrolière, autrement appelée la Demoiselle, est ensepulturée le 12 avril 1611 à Beaurepaire.

René PREVOST
Ecuyer - Seigneur de la Paintrolière
de la Chaillouère et petite Davière
°  vers septembre 1614
†  <1667-1678>

Antoinette de HÉRY
Demoiselle de Saint-Martin Lars
Dame de la Paintrolière
° vers 1625
† 18/5/1676 St-Martin-Lars

X vers 1645

N. PREVOST
° octobre 1615
† 1/2/1616 Beaurepaire

Eustache PREVOST
Sieur de la Boucherie en 1636
° 22/10/1617 Beaurepaire

Renée PREVOST
° 22/12/1619 Beaurepaire

Elle était fille de André de Héry sieur de la Rivière et de Saint-Martin Lars (en Ste-Hermine) et de Antoinette Le CAT (Bezancourt) (origine Normande) dame de St-Martin Lars et du Vergne. Le frère de sa grand-mère maternelle (son grand-oncle) était Jacques GAILLARDBOIS de Marcouville chevalier de l’ordre de Saint-jean de Jerusalem, Commandeur de Champgillon et Grand Prieur d’Aquitaine.

Descendants

Voir Beauchet-Filleau
2ème édition Tome 1 page 754

Descendants

Voir les liens suivant :
Histoire Généalogique de la Maison des Chasteigners
par André du Chesne
géographe du Roy - Paris -
Chez Sebastien Cramoisy - 1634


pages 529
et preuves
pages 165 et 166

et aussi l’édition de  1779
pages 171  et 172

Source Gallica.bnf.fr
Bibliothèque nationale de France

Voyez aussi
Beauchet-Filleau
2ème édition Tome 2
pages 284 et 285

Descendants

Voir Beauchet-Filleau
2ème édition Tome 2
pages 46 et 47

Descendant

Voir Beauchet-Filleau
2ème édition Tome 2
pages 285

Voir Beauchet-Filleau
2ème édition Tome 1 page 646

Elle est peut-être fille d’Esprit de CARADREUX (ou Karadreux d’origine bretonne) écuyer seigneur d’Asson et de Jeanne de MAREILH Dame du Landraut.
Mais non mentionnée dans le Beauchet-Filleau - 2ème édition - Tome 2 - Page 119 au sujet de cette famille de CARADREUX

Suzanne PREVOST
Demoiselle

° 26 mars 1649 - Beaurepaire
† 18/5/1676 St-Martin-Lars

Louis PREVOST
Ecuyer

° vers 1647
† > 1658 (parrain de Marie)

René PREVOST
° 20/2/1650 Saint-Martin Lars
† 19/3/1652 Saint-Martin Lars

Sans postérité

Jehan PREVOST
Ecuyer

° 15/3/1652 St-Martin Lars
† > 1663 (parrain de René)

Marie Catherine PREVOST


° 28/3/1653 St-Martin Lars

Marie PREVOST


° 2/9/1658 St-Martin Lars

René PREVOST


° 7/4/1663 St-Martin Lars

Paul GUERRY
Sieur de la Paintrolière

° vers 1655
† 2/5/1700 Beaurepaire

2 petites filles du sieur de la Sochaye sont ensepulturées le 28/4/1604 (magdeleine) et l’autre (non prénommée) le 15/6/1608 à Beaurepaire.

Agathe GUERRY
Dame de la Paintrolière  - 1707

° vers 1675
†  < 1758

Le passage du fief de la Paintrolière de la famille PREVOST à la famille GUERRY est complexe et semble résolu

Jean THIBAULT
Ecuyer - Sieur de la Pinière
Lieutenant de Cavalerie
° vers 1670
† 2/4/1724 Beaurepaire

x 3/5/1695 Poitiers (St-Michel)

René PREVOST écuyer seigneur de la Paintrolière mais aussi de la Chaillouère et de la petite Davière d’une part, et noble homme René GUERRY sieur de la Goursière d’autre part, avaient passé contrat en date du 27 mai 1659 chez Richard et Denis notaires en la Châtellenie de Beaurepaire au sujet des seigneuries ou fiefs de la Chaillouère et de la petite Davière dépendant du Landreau en la paroisse des Herbiers. Puis un autre contrat au sujet d’amortissement d’une rente relative à ces deux seigneuries en date du 25 octobre 1660 passé chez Chenuau et Lesné notaires en la Vicomté de Tiffauges. Etait-ce une rente viagère, un échange, une vente des fiefs de la Chaillouère et de la petite Davière ?

Toujours est-il qu’après le décès de René GUERRY sieur de la Goursière survenue très certainement en fin d’année 1666, sa femme Andrée GROLLEAU devenue veuve se remaria avec Guy LE ROY sieur de la Vigerie comme on peut le constater par l’aveu qu’il rendit pour les fiefs de la Chailouère et de la petite Davière en date du 25 juin 1667 au Seigneur du Landreau du fait de sa femme Andrée GROLLEAU veuve de René GUERRY. C’est dans cet acte que sont mentionnés les deux contrats susdits de 1659 et 1660 passés entre René PREVOST et René GUERRY, en vertu desquels contrats Guy LE ROY devient donc seigneur de la Chaillouère et de la Petite Davière. N’ayant pas découvert les aveux de la Seigneurie de la Paintrolière il est difficile de dire si un autre contrat fut réalisé au sujet de cette seigneurie en faveur de René GUERRY ; à moins que Paul GUERRY se soit marié avec une des filles de René PREVOST ; ce qui d’après les dates pourrait concordé, mais je n’ai trouvé aucun indice, et encore moins de preuve à ce sujet.

Ce qui est effectivement certain, c’est que la Paintrolière est passé dans la famille GUERRY,  puis quelques années après dans celle des THIBAULT.
Tout d’abord on constate dans l’acte d’inhumation de Paul GUERRY en date du 2 mai 1700 à Beaurepaire qu’il est Sieur de la Paintrolière ; puis Agathe GUERRY est mentionnée comme Dame de la Paintrolière en 1707 lors du baptême de sa fille Charlotte Perrine THIBAULT. Or, Agathe GUERRY n’est pas la fille de Paul GUERRY mais bien la fille de René GUERRY et de Catherine GIRARDIN comme on peut le constater dans son acte de mariage le 3 mai 1695 en la paroisse Saint-Michel de Poitiers.

D’après tous ces actes de baptêmes, mariages, sépultures et aveux découverts on peut reconstituer la transition du fief de la Paintrolière par le tableau généalogique ci-dessous tracé. On notera que j’ai placé Paul GUERRY vraisemblablement comme fils de René GUERRY, mais ce n’est pas prouvé. Le reste me semble bon, notamment René GUERRY qui pour moi ne peut être que le fils de René GUERRY puisqu’ils étaient tous les deux sieurs de la Goursière.

Charlotte GUERRY
Demoiselle de la Goursière
Dame de la Poupelinière - 1700
° 1682
† 26/10/1757 Tiffauges (85)

René GUERRY
Sieur de la Goursière

° vers 1650

Catherine GIRARDIN
Demoiselle de la Goursière

° vers 1658
† 11/1/1714 Boussay (44)

X vers 1675

René GUERRY
Sieur de la Goursière (Tiffauges)
de la Chaillouère et petite Davière
°
† fin 1666

Andrée GROLLEAU
Dame de la Goursière
de la Chailouère et petite Davière
°

X vers 1650

Guy LE ROY
Sieur de la Vigerie
de la Chailouère et petite Davière
°

X 1667

Jean THIBAULT
Ecuyer - Sieur de la Paintrolière
Assassiné à l’âge de 26 ans
° vers 1702
† 27/7/1728 Beaurepaire

Une certaine Marie LE ROY est présente et signe l’acte de mariage d’Agathe GUERRY en 1695.

Agathe Charlotte THIBAULT


° 16/6/1700 Beaurepaire
† > maraine en 1716

Charlotte Perrine THIBAULT
Sœur au couvent des Cordelières à Cholet dès 1722

° 13/7/1707 Beaurepaire
†  en juin 1726 couvent des Cordelières de Cholet

Pierre THIBAULT
Chevalier - Seigneur de la Pinière

° 29/06/1709 Le Longeron (49)
† 7/2/1755 Angers (49

Marguerite THIBAULT


° 1/7/1715 Beaurepaire
† 21/06/1789 Nantes

Marie GOYET
Fille de Sébastien GOYET et de Marie CROSNIER
Sœur converse à partir de 1755 dans le couvent des Cordelières de Cholet

x 15/11/1734 Angers St-Maurille

Fils de Jean THIBAULT écuyer sieur de Belitber ? et de dame Ne. Hullin et petit fils de Jan THIBAULT et de Françoise BOUCHER

René Charles THIBAULT


° 29/06/1711 Le Longeron

Marie Perrine THIBAULT
Demoiselle

° vers 1705 ?

Gabriel THIBAULT
Ecuyer

° 07/09/1712 Le Longeron
serait † en 1785

Pierre CHARBONNEAU
Chevalier - Sgr. de la Poupelinière
Capitaine de dragons
° 1661
† 17/11/1745 Boussay

X <1700

x 9/12/1733 Boussay

Charles SAUDELET
Ecuyer
Seigneur de l’Etur

Fils de Gabriel CHARBONNEAU chevalier seigneur de St-Vincent et de Marie SAUDELET dame de la Poupelinière.

DESCENDANTS
Voyez le degré VI
de la généalogie
des Regnault de la Barre

La généalogie des Regnault de la Barre Saint-Juire nous renvoie sur celle de la Paintrolière par le mariage en 1499 de Guillaume REGNAULT seigneur de la Barre avec Perrine de la  PAINTROLIÈRE.
Dans ce grand tableau généalogique, je montre ainsi les ancêtres (connus) de Perrine de la Paintrolière alliée à Guillaume Regnault, mais aussi la descendance ou plus exactement la lignée des seigneurs de la Paintrolière.
Ce travail de recherches dépasse largement celui que je m’étais fixé, à savoir : la généalogie et les preuves de l’ascendance et de la descendance complète des Regnault de la Barre.
Perrine de la Paintrolière décédée vers 1549 - car le partage de ses biens entre ses enfants se fait en 1550 - représente la dernière personne de la famille de la Paintrolière ou autrement appelée RUFFINEAU seigneurs de la Paintrolière : 9 personnes portant le nom !
J’aurai pu arrêter cette recherche à Perrine de la Paintrolière, mais comme la seigneurie de la Paintrolière a été touchée par le meurtre de son seigneur en 1728, j’ai voulu aller un peu plus loin dans les recherches afin de montrer les différentes transitions de cette seigneurie, par les RUFFINEAU, PREVOST, GUERRY et THIBAULT jusqu’à
Jean THIBAULT sieur de la Paintrolière assassiné le 27 juillet 1728 dans des circonstances horribles …

Façade (nord) restaurée de la porte d’entrée de l’ancien logis de la Paintrolière
Photogaphie H. Renou - octobre 2013

Porte d’entrée de l’ancien logis de la Paintrolière

Un blason au dessus de la porte : 9 losanges ou boules en croix ; à gauche du blason un texte quasiment illisible non élucidé ; à droite du blason une date gravée : 1616 - Les dimensions internes de cette porte d’entrée sont de 200 x 110 cm.

Intéressante et très ancienne date de 1616 qui indique que ce logis a été remanié à cette époque, du temps de Jehan PREVOST et Gilberte SURIETTE sa femme tous deux seigneur et dame de la Paintrolière mariés depuis peu de temps à Beaurepaire le 7 janvier 1614.

On remarquera que la partie basse de l’encadrement en pierre possède une sorte de renflement : un ancien système de fermeture ? Partie basse qui est peut être encore plus ancienne que la partie haute ?

Photographie H. Renou - octobre 2013

Ancienne cheminée du logis de la Paintrolière

Le dessus, le fonds et les murets de soutènement sont d’époque ancienne : peut-être de 1616, date de remaniement de la porte d’entrée ou encore plus ancien. Le socle en pierre du foyer surélevé (pour moins de fumées) ainsi que la plaque de fonte armoriée (provenant d’une brocante) ont été posés en 1972. La plaque qui se trouvait avant la restauration de cette cheminée (il y a 40 ans) était plate et plus petite. Cette maison de la Paintrolière était quasiment en ruine en 1972 …

Photo et informations aimablement transmises par Mr. Henri Renou en octobre 2013

Il s’agit du blason de la Paintrolière ou plus exactement des RUFFINEAU seigneurs de la Paintrolière comme on peut le retrouver dessiné : « d’azur à une croix de losanges d’argent » dans « Histoire des Châteaux de vendée par Guy de Raignac page 253). Ce linteau de porte pourrait être plus ancien que la date de 1616 gravée à droite de cet écusson puisqu’à cette époque c’est les Prevost qui en sont seigneurs ; et le blason des Prevost porte « de gueules à trois fasces d’or ».

PREUVES (1376-1667)

7 juin 1376


Jehan BARROTEAU écuyer rend aveu de tous les biens qu’il possède pour son fief du Trehand à Louys FOUCHIER écuyer sieur de la Sauzaie et Georges FOUCHIER chevalier seigneur des Herbiers.

On constate à l’article 24 de cet aveu la mention du lieu de la Paintrolière ; et à l’article 49 la mention de Geoffroy RUFFINEAU (ce sont les plus anciennes mentions que j’ai découvert dans les actes, tant pour le lieu que pour le nom de famille)

On notera toutefois qu’à l’article 6 il est mentionné aussi un certain Geoffroy ROUSSINEA ou ROUFFINEA (impossible de distingué les S des F ?), mais le texte distingue bien l’écriture de ces 2 noms : l’un avec « OU » après le R et l’autre avec « U » après le R et je crois que pour l’article 6 il s’agit de ROUSSINEAU à ne pas confondre avec RUFFINEAU à l’article 49. On notera aussi que tous les noms de lieux ou de personnes se terminant par « EAU » étaient très souvent écrit avec la terminaison contractée par « EA »

Voici donc  les susdits articles retranscrits de cet aveu :

« 6 – Item les terres que tient Regnaut BOUXIRON que / souloit tenir Pierre COSSONNEA et Geoffroy ROUSSINEA ou ses heritiers tenent jouxte les terres de la Davière et les cens des vignes de la Davière et du cortil qui fut CONNILLET qui montet demye borderie des herbregée »

«  24 – Item la terre de la Greffaudère tenent à la rivière de Maynne entre la Touche Maindron / et la Paintrollere tenu de luy à troys mynes de seigle de rente de ferme et montent bien ensemble o les landes tenant aux landes de Paillers borderie et souloit estre herbregée »
« 49 – Item
le heritier ou cause havens (avant) de feu Geoffroy RUFFINEA homme de foy audit escuier (Jehan Barroteau) de la Petite Brethellere qui / se montet demye borderie des herbregée »

Intéressante découverte qui nous informe que la Paintrolière existait déjà en 1376 et que Geoffroy RUFFINEAU homme de la Petite Brethelière (paroisse des Herbiers) était décédé à cette date. La mention de son héritier ou ayant cause (ou encore cause d’avant) n’est pas indiquée dans ce texte, mais 21 ans plus tard l’aveu de Jehan PASCAUT - du fait du décès de Jehan BARROTEAU son beau-père, puisque ledit Pascaut était mariée à Jehanne BAROTELLE - fait mention de cet héritier en la personne de Guillaume RUFFINEAU qui tient alors la Petite Brethelière et qui est vraisemblablement le fils et l’héritier principal de Geoffroy.
Geoffroy RUFFINEAU homme de foy de la Petite Brethelière est donc décédé avant 1376 et est vraisemblablement né avant 1340 : date à laquelle commence la généalogie des RUFFINEAU et de la Paintrolière

Réf. Archives Départementales de la Vendée, 32J15 (en ligne vue 66/481)  – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 1 – folio 9 (le plus ancien acte conservé des titres du Tréhand)

20 mai 1397


Jehan PASCAUT écuyer mari de Jehanne BAROTELLE (nom BARROTEAU féminisée) rend aveu de tous les biens qu’il possède pour son fief du Trehand à Jehan FOUCHIER écuyer sieur de la Sauzaie et à Georges FOUCHIER chevalier seigneur des Herbiers.

On constate, à l’article 3 que le fief de la Grande Brethelière est hébergée par Jehan PASCAUT et que la Petite Brethelière est déshebergée(on verra qu’en 1457 Jehan FOUCHIER ennobli ce fief à la charge de Guillaume RUFFINEAU), ensuite à l’article 6 toujours une mention des ROUSSINEAU à ne pas confondre avec RUFFINEAU, puis à la fin de l’article 57 de cet aveu, la mention de Guillaume RUFFINEAU qui détient la Petite Brethelière.

Voici donc les susdits articles retranscrits de cet aveu :

« 3 – Item tout ce que j’ay à la Grant Bretelière valent demye borderie la huytesme partie de demie borderie herbregée ou environ »
« 6 – Item le terrage que j’ay en terres que tient à présent / Regnaut BOUCIRON et es terres que tiennent les hores (héritiers) de feu Guillaume ROUSSINEAU et les cens des vignes de la Davière et du cortil Connilet lesquelles choses montent demye borderie desherbregée ou environ »

« 57 – … Item de moy ledit PASCAUT est homme Guillaume RUFFINEA / de la Petite Brethelere qui monte demye borderie deshebergée ou environ »

On constate ainsi qu’en 1397 c’est Guillaume RUFFINEAU qui est homme de la Petite Brethelière. On peut supposer qu’il est majeur et est donc âgé d’au moins 25 ans (majorité sous l’ancien régime). Il est donc né avant 1372 et semble être le fils de Geoffroy RUFFINEAU décédé avant 1376.

Réf. Archives Départementales de la Vendée, 32J15 (en ligne vue 91/481) – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 1 – folio 34

2 juin 1407


2 juin 1407. Aveu de l’Angiradière (en Les Herbiers), rendu à cause du Landreau (Les Herbiers) à Jean Raoul, chevalier seigneur du Landreau et de L’Orbrie [Saint-Maul-Mont-Penit ?] par Thomas Ruffineau, sieur de la Paintrolière (en Beaurepaire), qui l’a acquis par contrat de Jean Bouschaut, de Saint-Gelais près Niort (Deux-Sèvres), et qui a transigé pour tout droit de mutation à vingt écus d’or valant 22 sous 6 deniers tournois la pièce. Acte sur parchemin passé sous le sceau de Jean Raoul (non conservé).

Réf. Archives Départementales de la Vendée, 32 J 6  (en ligne vue 78/529)– Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 26

Acte manuscrit sur parchemin comportant 27 lignes

En marge de l’acte en haut : 2 juin 1407 – L’Angirardière


Transcription du texte original

Sachent tous que aujourdui, par devers moy Jehan RAOUL, chevalier, seigneur du Landerea et de L’Orberie, est venuz Thomas / Ruffinea, seigneur de la Paintrolère,

et m’a offert à faire foy et hommage plain, beiser et serement de feaulté du lieu de L’Engirardère, appartenances / et appendances d’icellui, duquel lieu de L’Engirardère, appartenances et appendances, avoit acoustumé à estre mon homme de foy Jehan Bouschaut, / de Saint Gelays près de Nyort,

et lequel Bouschaut a transporté par juste tiltre ledit lieu de L’Engirardère, appartenances [et] appendances, avecq / l’omage d’icellui lieu endict Ruffinea, si comme ledit Ruffinea m’a enseigné suffisamment par lettres dudit transport fait dudit / Bouschaut endit Ruffinea,

et par vertuz et cause duquel transport je, ledit chevalier, ay recehu ledit Ruffinea à la foy, hommage, / beiser et serement de feaulté dudit lieu de L’Engirardère, ses appartenances et appendances, tenues et acoustumées estre tenues de moy à cause / de mondit lieu du Landerea ou aultrement.

Parmi ce que ledit Ruffinea m’a promis et juré ès sains evvangilles Notre Seigneur et par la foy et / serement de son corps, à moy estre foyal et loyal, que aussi que homme plain doit estre à son seigneur

et ce fait ay donné temps / audit Ruffinea de bailler son fief pour escript jucques à deux ans prochains venant emprès la dacte de ces présentes lettres, de mon / plaisir et volunté,

dedens lequel temps je ay concédé audit Ruffinea bailler sondit fief pour escript, ou sinon, ledit /  temps passé, je l’ay dessaisi desdites chouses dès maintenant comme dès lors, et dès lors comme dès maintenant,

et si aucune / mainmise avoit esté assise sur lesdites chouses ou aucunes d’elles par cause dudit hommage non fait ou autre cause, icelle / ay levé au prouffit dudit Ruffinea et de ses hommes, teneurs et subgez,

et en oultre [tant] pour tous les plaiz et chevaulx / dehus par ledit transporz fait dudit Bouschaut endit Ruffinea, que par toutes ventes et honneurs si aucuns / m’en pouhoit estre dehus, que par toutes saisines brisées et autres chouses et demandes quelconques en quoy ledit Ruffinea me / porroit estre tenu pour cause et occasion desdits transpors, a ledit Ruffinea compousé avecq moy à la / somme de vingt escuz d’or vallant la pièce vingt-deux sols six deners tornois, laquelle somme ledit Ruffinea m’a baillé et / poié tant en escuz d’or que en monoyz,

et de laquelle somme je me tiens pour bien contens, satisfait et poyés, et entèrement / quipte ledit Ruffinea et les siens et tous autres à qui quiptance en puet et doit appartenir par ces présentes lettres,

/et parmi laquelle composicion j’ay quipté ledit Ruffinea et les siens de tous plaiz et chevaulx, ventes et honneurs / non poyez, saisines brisées des obéissances (??) faictes et autres chouses quelconques, en quoy ledit Ruffinea me porroit estre / tenu pour cause et occasion desdites chouses ou aucunes d’elles,

et ay promis et juré ès sains evvangilles Notre Seigneur et par la foy et / serement de mon corps de jamès en demander riens audit Ruffinea ne ès siens ny à autres tenir ( ??) à explorer ( ??) lesdites / chouses ne aucunes d’elles.

En tesmoign desquelles chouses seu modo (??) je, ledit chevalier, luy (??) ay donné audit Thomas / Ruffinea ces présentes lettres seellées de mon propre seel le segond jour du moys de juing l’an mil quatre cens / et sept.

________________________________________________________________________________________________________________


Intéressant acte ou l’on constate en 1407 que le sieur de la Paintrolière se nommait Thomas RUFFINEAU et était aussi sieur de l’Angirardière. Thomas RUFFINEAU semble être majeur en 1407 : ainsi âgé de plus de 25 ans, il est né avant 1382.
C’est l’acte le plus ancien que j’ai découvert associant un RUFFINEAU à la seigneurie de la Paintrolière.


Transcription effectuée en collaboration par : Michel Thobie et Thierry Heckmann

Cette transcription difficile a été entreprise par mes soins en 2013,  puis revue et corrigée avec des apports et corrections de mots le 31 décembre 2015 par Mr. Thierry Heckmann, directeur des Archives de la Vendée, que je remercie. Les mots surlignés en jaune restant encore à être confirmer ou modifier. Les barres « / » dans le texte transcrit représentent le passage à la ligne suivante dans le texte original.

18 août 1444



























Histoire Généalogique de la Maison des Chasteigners
par André du Chesne géographe du Roy
 Paris Chez Sebastien Cramoisy -
1634 - page 165 des preuves

Source Gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

30 juillet 1457


30 juillet 1457. Création d’un fief de la Brethelière (aux Herbiers) relevant du fief du Tréhand par hommage plain et à raison de 10 sous tournois par mutation de vassal et d’une rente noble, annuelle et perpétuelle d’une mine de seigle, mesure des herbiers, livrable chaque mi-août à l’Émentruère à partir de 1458. Guillaume de La Paintrolière, dit Ruffineau, seigneur de la Paintrolière qui en échoit par accord de son seigneur, en était déjà homme de foi pour la Petite Brethelière, consistant en une demie borderie de terre déshébergée, et pour la Grande Brethelière, village, terroir et tènement contenant une demie borderie de terre hébergée, et pour lesquels il devait jusqu’alors des droits de terrage dont il est désormais affranchit.

Acte sur papier passé devant Cousin, notaire des Herbiers, et Denis, receveur du… ? Cet acte comporte 21 lignes.

En marge de l’acte, le feudiste Moisgas a porté par erreur la date du 30 juillet 1401, et signalé que la Grande Bréthellière s’appelle désormais La Maha.

Réf. Archives Départementales de la Vendée, 32 J 15 (en ligne, vue 93/481) – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 1 – folio 36

On notera que, 9 ans auparavant, Jehan FOUCHER avait acheté la terre de Laurière, la Grande Brethelière, la Davière et la Dabretière le 11 septembre 1448 à Philippon BOUX seigneur de la Mothe. (Titres du Trehand, 32J15, folio 52, vue 109/481)

Transcription du texte original

Acord est fait et passé entre noble escuer Jehan Foucher, escuer seigneur de L’Esmentruère d’une part, et Guillaume / de la Paintrolère dit Ruffinea, seigneur de la Paintrolère d’autre part.

C’est à savoir que, come ledit de La Pain[-tro]-lère soit home de/ foy par un homage plain, adveu de plait selon la coustume du pais et servige annuel de deux sols six deners dudit seigneur de L’Esm[-entru]-ère à cause de son fief / du Trehant,

pour raison de demie borderie de terre désherbergée, appellée la Petite Bre[-the]-lère, et aussi ait / et tienget endit fief du Trehant ledit de La Paintrolère à son domaine le village terrou[-r et tè]-nement de la Grant / Brethelère o ses appartenances et appendances quelxconques, qui puet contenir une demie  bord[-erie] de terre hébergée ou / environ,

et en partie duquel terrour et tènement  de ladite Grant Brethelère ledit seigneur de L’Esmentruère, come seigneur dudit fief / du Trehant, ha et à luy lui appartient seul et pour le tout le droit de terrager et aussi troys parts du prouffit/ du terrage prins et  levé endit terrour et tènement de ladite Grant Brethelère,

ainsi que de ceste chose et autres, lesdites parties / estre entre eulx à ung et d’acort,

est à savoir que aujourduy ledit seigneur de L’Esmentruère pour lui, les siens, etc.,/ a anobly et anoblist, et aussi afranchist de tout  son droit de terrage audit de La Paintrolère, ès siens, etc., / ledit village, terrour et tènement de ladite Grant Brethelère o ses dictes appartenances et appendances quelxconques,

et que doresenavant / ledit de La Paintrolère pour lui, etc., ait et tienget noblement o tout droit de fief, etc., ledit village, terrour et tènement de / ladite Grant Brethelière o ses dites appartenances et appendances, par et soubz ledit homage plain de ladite Brethelière, à l’abonny / de diz sols tournois, monnoy courante, poyables seulement quant le cas de mutation y aviendre du cousté dudit de La Paintrolère / et des siens

et <o> rendent (??) et poient pour chacun an doresenavant perpétuellement par ledit de La Paintrolère,  les siens, etc., audit / seigneur de L’Esmentruère, ès siens, etc., une mine de seigle de rente noble, mesure des Herbers, rendable et poyable audit lieu de L’Esmentruère / chacun an en chacune feste de me-aoust, à comencer lesdits poiements de ladite mine à ladite feste de meaoust que l’on dira / mil iiiic lviii, et d’ilecques à continuer à jamès sans aucun contredit ne empeschement

A audit ( ??), etc., promettant, etc., obligeant / l’une partie à l’autre mesmement ledit de La Paintrolère ledit village de ladite Grant Brethelière au poiement de ladite mine / de seigle, etc.

Fait le penultième jour de juillet l’an mil cccc lvii.

[signé :] Cousin, passeur pour la cour des Herbers, Denys, pour le recepveur du pays (??)

________________________________________________________________________________________________________________


Le fief de la Brethelière a changé de nom pour devenir ultérieurement le fief de la Maha.
Ce lieu de la Maha existe encore actuellement en la commune des Herbiers : tout proche du mont des Alouettes.

On constate par cet acte que Guillaume RUFFINEAU est sieur de la Paintrolière et de la Brethelière (Petite et Grande) alias la Maha dont le fief de la grande Brethelière vient d’être ennobli.

Transcription effectuée en collaboration par : Michel Thobie et Thierry Heckmann

Cette transcription difficile a été entreprise par mes soins en 2013,  puis revue et corrigée avec des apports et corrections de mots le 31 décembre 2015 par Mr. Thierry Heckmann, directeur des Archives de la Vendée, que je remercie. Les mots surlignés en jaune restant encore à être confirmer ou modifier. Les barres « / » dans le texte transcrit représentent le passage à la ligne suivante dans le texte original.

20 avril 1458














Histoire Généalogique de la Maison des Chasteigners
par André du Chesne géographe du Roy
 Paris Chez Sebastien Cramoisy -
1634 - page 166 des preuves

Source Gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

3 mai 1469


Jacques FOUCHIER chevalier seigneur de l’Esmentruère rend aveu de tous les biens qu’il possède pour son fief du Trehand à Georges FOUCHIER chevalier seigneur des Herbiers.


Transcription de l’article 56 de cet aveu :

« 56 – Item tient de moy / soubz mondit homage Guillaume RUFFINEAU le tenement de la petite Brethelière contenant demye borderie de terre desherbergée ou environ »

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 1 – folio 75 – Vue 132/481


26 novembre 1491


Pierre de la PAINTROLIÈRE, est cité comme homme d'armes, tenant garnison au Château de Tiffauges (Vendée) dans le "Roolle de l'arrière-ban convoqué en Poictou par l'ordre du Roy, par M. de Beaumont, sénéchal de Poictou, le 26 de novembre 1491 et jours suivants ; lesquels ont düement fait la montre audit lieu.".


On constate aussi à partir de 1491 que le nom de RUFFINEAU est souvent remplacé par celui de la PAINTROLIÈRE

13 avril 1493

(et non le 3 avril comme c’est écrit en marge haute de l’acte)

L’année 1493 commençait le jour de Pâques : 7 avril 1493


Louys CHASTEIGNER, écuyer tuteur de Jacques de la PAINTROLIÈRE mineur d’ans fils et héritier principal de feu Pierre de la PAINTROLIÈRE en son vivant ecuyer sieur de la Paintrolière , rend aveu pour le fief de la Brethelière (modo la Maha) tombé en mortemain à noble homme Bertrand FOUSCHIER seigneur de l’Esmentruère et du Trehant.


Voici ma transcription de cet aveu :


« Sachent tous que de noble homme Bertrand FOUSCHIER escuyer seigneur de l’Esmentruère et du fief du Trehant et à cause dudit fief du Trehant, Je Loys CHASTEIGNER / aussi escuier tuteur et en nom tuteur de Jacques de la PAINTROLIÈRE mineur d’ans fils et héritier principal de feu Pierre de la PAINTROLIÈRE escuier en son vivant / sieur dudit lieu de la Paintrolière tiens et advoue à tenir à foiz et hommage plain bezier et serment de fidelité et à dix sols de plet d’abonny poyables lesdits / dix sols seulement quant le cas y avient pour tout plet de mortemain et à deux sols six deniers de service annuel poyables audit escuier à sondit houstel / de l’Esmentruère chacun an chacune feste de me aoust pour tout devoir et cheval de service. C’est à savoir demye borderie de terre desherbregée appellée la petite / Berthelière et aussi une aultre borderie de terre herbregée appellée la grand Berthelière avecques leurs appartenances, appendances et deppendances queulxconques / et se tiennent lesdites choses les unes aux autres et d’une part au tenement de la Charruyelle, d’autre au tenement de l’Engelardière (Angirardière), d’autre au boys et tenement de la Meancière / et d’autre part au tenement de la Fillonière, ainsi comme la r… ? de la Berthelière le dept ? et advoue esdites choses justice et jurisdiction basse avecques / les droiz noblesses à tout ce qui s’en deppend à present deppend à present lesdites choses que je ledit tuteur baille pour cestuy mien adveu à mondit seigneur o protestation / d’iceluy corriger et speciffier plus à plain en temps et lieu sera ? et qu’il m’est … ? en tesmoings desqueles choses j’ay fait signer ledit adveu à ma / requeste du seign manuel du notaire cy subscript et fait seeller du seel estably aux contraictz au Herbiers le xiiième jour de avril l’an mil iiiic iiiixx et treze »  (13 avril 1493)


Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 1 – folio 103 – Vue 159/481


On constate par cet acte que les fiefs de la petite et grande Brethelière était tenu en terres nobles avec droit de basse justice auparavant par Pierre de la PAINTROLIERE qui mourut donc en 1493 (le fief tombant en morte main par son décès), d’où cet aveu renouvelé par Louys CHASTEIGNER qui n’est autre que le cousin germain de Jacques de la PAINTROLIERE (voir notes sur le contrat de mariage du 22 décembre 1499)

16 juin 1499


Jacques de la PAINTROLIÈRE écuyer rend aveu pour le fief des Angiradières (haute et basse) à Jehan de CHAMPDESAINT écuyer seigneur du Landreau.

Voici ma transcription de cet aveu assez long et qui est difficilement lisible parfois :

En marge de l’acte : aveu des Hautes et Basses Angiradière - 16 juin 1499 Aveu les Angiradières etc.

« Sachent tous que de noble homme Jehan de Champdesain escuyer seigneur de la Bonnière (?) et du Landreau et à cause de sa terre / et Seigneurie dudit lieu du Landreau. Je Jacques de la Paintrolière aussi escuyer tant pour moy que pour mes hommes / teneurs et subiectz (sujets) tien et avouhe tenir dudit escuyer à foy et hommage plain à plait et cheval de service quant le cas / y advient selon la coustume du pays.
 -
1 - C’est assavoir le village de l’Angirardière la Haulte et Basse avecques les appartenances / et appendances d’icelluy soyent maisons masures (?) Ayraux vignes préz pastiz pasturages rivages et mitois, choses contenant deux borderies / de terre ou environ.
Et à la Nohelière un quarteron de terre ou environ joignant lesdites deux borderies et quarteron tenant à l’autre et pour lesdites / deux borderies et quarteron herbregées et tenant d’une part aux terres des Bassillées ? de la Laurière ? Et au fief du Trehant d’autre part, aux terres / de la Meancière ? d’autre part, aux terres du fief du Cire ? de Saint Paul et d’autre part au fief de Gullefreau.
 -
2 - Item au gué de la rivière / Jonere près du village de la Bellere une borderie de terre herbregée tenant d’une part au chemin ou route par lequel rendant du / village de la Belletere aux terres du village de la Palayere d’autre part au rivau (rivage) du gué qui descend de vers ledit gué de la rivière / Jonhere audit village de la Palayere tenant d’autre part au chemin par lequel l’on vint du village de la Ganterye ? Au Herbiers ? tenant / d’autre part au fief de Guillaume de Pruille.
 -
3 - Item à Cerex (Serit) un quarteron de terre desbregée (sic) assis tenu en préz, pasturaiges, vignes, terres / [gaignables et non gaignables ? : manque] choses estans dudit quarteron tenant d’une part au chemin par lequel l’on vint de la Croiz de / la Chaillouère [tenant ?] d’autre à la vigne près ? de Serex qui fut de Meancière ? tenant d’autre part es terres de la Faguelinère et aux / rivau qui descend de vers lesdites vignes en comprenant jusques à la rive de la Mayne et d’un chep ? à la rive de la Mayne et du / quel quarteron est vigne piecze de terre contenant troys bouecellées de terre ou environ tenant d’une part au chemin d’autre part à la terre de / la Faguelinere et d’autre part au chemin par le quel l’on vint dudit lieu de Serex à la Gueruchère, Item à la Boucheterre deux petitez / osches (ouches) tenant l’une demie ? conste ? audit chemin et l’autre osche est audessus dudit chemin appellée lesdites osches de la Boucheterre / et sont le demois ?? de la Boucheterre.
-
4 - Item à la Chaillouere une borderie de terre desherbregée tenant en terres guagnables en gastes / boys, pasturages, gardine, rivages et autres choses et se tenant d’une part à la rivere de la Mayne et au fief de Lemantruere / et d’autre part à la sillée qui descend du boys au Maistre à ladite rivière de la Mayne.
-
5 - Item à la Foublaye une borderie de terre / desherbrégée tenant d’une part à la rivere de Vernon d’autre part es terres de la Grant Frapperie d’autre part au Boys Vert et / d’autres part au chemin au sentier par le quel l’on vint de la croiz des Barres à la Petite Frapperie.
Tenant lesquelles choses susdites et / ayné ? d’icelles ledit de la Paintrolière tien et advouhe à tenir dudit mon seigneur à cause que dessus avisé et par la manière ? que moy / et mes prédecesseurs les avons acoustumés tenir, user, exercer et exploiter dudit mon seigneur et ses predecesseurs seigneurs dudit lieu / du Landereau tenant o les droictz de justice et juricdiction basse et tous ce qui s’en déppend et peut en deppendre comme doit estre ?/ et corriger ce ormir ?? Et fait le Xvie jour de juing l’an mille cccc iiiixx xix (16 juin 1499) soubz le seel estably aux contractz à Pousauges / pour es noble et es puissant seigneur monseigneur dudit lieu et soubz le seing manuel du notaire de la court dudit seel mis et appousez à ces presentes / à ma requeste en tesmoings de verité les jours et an que dessus. »

Signé Robin ? Notaire - À la requeste dudit de la Paintroliere

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 89 – Vue 143/529

Cet acte montre qu’en 1499 Jacques de la Paintrolière n’est plus mineur alors qu’en 1493 il était mineur (moins de 25 ans). Jacques de la Paintrolière est ainsi né après avril 1468 et avant juin 1474 ; c’est pourquoi j’ai choisi la date (moyenne) de sa naissance vers 1471.

On constate ainsi dans cet acte que Jacques de la Paintrolière rend aveu pour toutes ses possessions qui relèvent du seigneur du Landreau à savoir : le village de la Haute et Basse Angiradière composé de 2 borderies, plus un quarteron de terre à la Nohelière, plus une borderie de terre longeant la rivière de la Jonère, plus un quarteron de terre à Serex et deux petites ouches à la Boucheterre, plus une borderie de terre à la Chaillouère et encore une autre borderie de terre à la Foublaye. Soit au total et uniquement pour ce qui concerne les possessions qui relèvent du Landreau : 5 borderies, 2 quarterons et 2 petites ouches. Serex = Seris puis actuellement Serit

22 décembre 1499


Guillaume REGNAULT écuyer Seigneur de la Barre Saint-Juire en Sainte-Hermine épousa, par contrat du 22 décembre 1499 demoiselle Perrine de la PAINTROLIÈRE, fille de Pierre RUFFINEAU , Seigneur de la Paintrolière à Beaurepaire et de Marguerite FOUQUERAND. A l'occasion de son mariage elle reçoit 820 livres de rente, qui lui sont attribuées par son frère Jacques de la Paintrolière. Sont témoins comme proches parents :  Robert REGNAULT père du futur époux, Jacques de la Paintrollière frère de l'épouse, Jehan ROUAULT Seigneur de la Rousselière et Louis CHASTEIGNER Seigneur de Réaumur.
Réf/ Guy de Raigniac dans ses recherches sur la famille Regnault - Archives de Vendée


Notes sur les 2 témoins comme proches parents :


- Jean ROUAULT Seigneur de la Rousselière fils de Jean ROUAULT et de Louise ANCELON Dame du Landreau (veuve en 1446 d'Eustache JOUSSEAUME seigneur de la Grignognière qui s’étaient mariés le 23 avril 1431) ; petits- fils de André ROUAULT Seigneur de la Rousselière et de Jeanne POUSSARD et de Georges ANCELON Seigneur de L'Ile-Bernard et de Marie RAOUL Dame du Landreau ; se maria le 8 février 1481 à Louise de MAREUIL qui serait fille de Guy de MAREUIL Seigneur de Montmoreau et de Jeanne D'ARCHIAC et petite-fille de Geofroy de MAREUIL et d'Anne de La ROCHEFOUCAULT. (Voir Beauchet-Filleau et aussi des informations sur la famille Du Plantis (alliances et ancêtres) dans le chartrier du Landreau en ligne - Archives de Vendée) - Je ne lui ai pas trouvé de lien de parenté avec Guillaume REGNAULT et Perrine de la Paintrolière ?


- Louis CHASTEIGNER Seigneur de Réaumur : après des recherches fructueuses ; on ne peut que constater que Louis CHASTEIGNER Seigneur de Réaumur, fils de Guillaume CHASTEIGNER et de Marguerite de la PAINTROLIÈRE et petit fils de Guillaume CHASTEIGNER et de Pentecoste RAYMOND et de Guillaume de La PAINTROLIÈRE dit Ruffineau et de Jeanne BENASTON, est donc le cousin germain de Perrine de la Paintrolière (voir Généalogie de la Maison de Chasteigner par André Du Chesne et aussi Beauchet-Filleau pour les Benaston). Louis CHASTEIGNER se maria le 20 janvier 1489 à Louise de VILLENEUVE fille de François de VILLENEUVE Seigneur de la Spaye et de Jeanne JOUSSEAUME, et petite fille paternelle de Jean De VILLENEUVE Seigneur de la Spaye et de Léonor De La CHAUSSERAYE (Voyez aussi : Vitae Petri Aerodii quaesitoris Andegavensis et Guillelmi Menagii Advocatii Regii Andegavensis Scriptore Aegidio Menagio Edition de 1575 !!).

Autre preuve de ce mariage de Guillaume REGNAULT et Perrine de la PAINTROLIÈRE :

Ils sont mentionnés tous deux, ainsi que Robert REGNAULT père de Guillaume comme ancêtres de René De SALLO Seigneur de la Smagne par les preuves de noblesse que ledit René de SALLO avaient apportées pour être accepter dans l'Ordre de Malte en tant que Chevalier en date du 7 juin 1631. On trouve la planche ou le tableau des quartiers de noblesse dudit René de SALLO avec la mention desdits Regnault Seigneurs de la Barre et de Marguerite de la Paintrolière, ses ancêtres, à la Bibliothèque Nationale de France, Site Richelieu, Manuscrit Français 32404, Cabinet des titres N° 578, Volume 5 (Recueil des Chevaliers de Saint-Jean de Jerusalem, Grand Prieuré d'Aquitaine, noms et abrégé des preuves et quartiers des Chevaliers de 1614 à 1682) folio 485 et vue numérisée 105/195 que l'on retrouve sur le site Gallica de la BNF.  On notera que le dossier complet des dites preuves de Noblesse de René de Sallo Sieur de Semagne semble se trouver à la Bibliothèque Nationale de Malte (La Valette - MALTE) dans les archives conservées des Chevaliers de Malte du Prieuré d'Aquitaine dans le dossier de preuves AOM 3392 daté de 1634 ; ce dossier fait parti d'un volume regroupant les dossiers AOM 3389 à 3395 ayant été microfilmé par le HMML projetc number et dont il est possible de se procurer une copie de la bobine du microfilm.  Il faut aussi vérifier et rechercher dans le dossier des nouvelles acquisitions de la Bibliothèque Nationale de France :  n.a.fr 22274 si le procès verbal des preuves de noblesse dudit René de Sallo s'y trouve ?

20 juillet 1445

Jehan Rouhaud écuyer seigneur de la Rousselière à cause de Louyse ANCELONNE sa femme dame du Landreau, rend aveu du fief du Landreau et de tout ce qui dépend de cette seigneurie à noble homme messire Georges FOUCHER chevalier seigneur des Herbiers et des Villes à cause de sa seigneurie des Villes ; dont les différentes borderies et terres détenues par Guillaume RUFFINEAU (articles 12 à 17)

Voici donc les articles 12 à 17 retranscrits de cet aveu :

« -12 - Item L’Angelardière (Angirardière) deux borderies de terre herbregée ou environ,
- 13 - Item à Nouvelere (Nouelière ou Naulière) ung quarteron de terre herbregée,
-14 - Item / à la Maimonière (alias Ermanjoère) une borderie de terre herbregée,
- 15 - Item à Lerablay (les Rablays) une borderie de terre desherbregée ou environ,
- 16 - Item à Serex ung / un quarteron desherbregée,
- 17 - Item à Chaillouere une borderie desherbregée lesquelles borderies et choses tien de moy à foy / et homage plain Guillaume RUFFINEA

On verra 54 ans plus tard, que ces terres détenues en 1445 par Guillaume RUFFINEAU correspondent en grandes parties (Angiradière, Noellière, Serex et Chaillouère) à celles détenues par son petit-fils : Jacques de la Paintrolière dans son aveu du 16 juin 1499 (voir plus bas)

Réf. Archives Départementales de la Vendée, 32 J 6 (en ligne vue 93/529) – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 42

25 juin 1499

Jacques de la PAINTROLIÈRE écuyer sieur de la Paintrolière rend aveu pour le fief de la Brethelière à Bertrand FOUSCHIER écuyer Seigneur de l’Esmantruère à cause de son fief du Tréhand.

Voici ma transcription de cet aveu :

En marge de l’acte :

25 juin 1499 - Aveu au Tréhand - La Bretelliere modo la Maha

« Sachent tous que de noble homme Bertrand FOUSCHIER escuyer seigneur de l’Esmantreuere et à cause de son fief du Trehant. Je / Jacques de la Paintrolière escuier sieur dudit lieu tant pour moy que pour mes sugectz (sujets) et teneurs tien et advouhe à tenir à foy et hommage / plain bezer et serment de fidelité et à dix solz de plaict d’abonny poyables lesdits dix sols seulement quant le cas y advient / pour tout plaict de mortemain et à deux solz six deniers de service annuel poyables audit escuier à sondit houstel de l’Esmentruere chacun an en / chacune feste de me-aougst pour tout devoir et cheval de service.
C’est assavoir demy borderie de terre desherbergée appellée la Petite / Berthelière et aussi autre demye borderie de terre herbergée appellée la Grant Brethelière avecques leurs appartenences, appendences et / deppendences quelxcomques et tenans ledistes choses les unes aux autres d’une part au tienement de la Charouere d’autre au tienement / de l’Engelardière d’autre au boys et tienement de la Meancière et d’autre par au tienement de la Fillonière ainsi comme la ryvière de la / Brethelière le départ et advouhe esdites choses tant en maisons, masuraux, vergiers, ayraulx, préz, pastiz, pasturages, terres labourables et non labourables, constanx et autres droitz et choses appartenences et appendences quelxconques estans soubz ledit hommage. /
Lesquelles choses sont assises en la parroisse de Saint-Pierre des Herbiers et ces choses je baille audit escuier pour adveu du / fief par escript sauves toutes mes raisons d’acroistre, d’amandrer (amander), de corriger, modiffier, speciffier et plus à plain declairer (déclarer) / touteffoiz et quantes foiz que mestier (besoin) me sera et qu’il viendra à ma notice et cognoissance et que je en seray requis scelon l’usage / et la coustume du pays et ces choses je certiffie estre vrayes par ces présentes signées à ma request du seing manuel du / notaire cy dessoubz escript et scellées du seel estably aux contraictz es Herbiers, le xxveme jour de juing l’an mil / quatre cens quatre vingts dix neuf. »

Signé Morand notaire - A la requeste dudit escuier

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 1 – folio 111 – Vue 167/481

Cité comme époux de Jehanne BENASTON, lors du mariage de leur fille Marguerite en 1444. Puis il est cité dans un aveu de 1445. Il rend aveu en 1457 et est cité dans un aveu de 1469.

Cité dans une montre en 1491, puis comme décédé lors de l’aveu fait par son fils Jacques en 1493 ; et comme époux de Marguerite FOUQUERAND lors du mariage de leur fille Perrine en 1499.

1er août 1554

René PREVOST écuyer seigneur de la Godardière administrateur naturel de René PREVOST écuyer mon fils aîné et de défunte demoiselle Marguerite de CARADREUX en son vivant mon épouse et sa mère comme principal héritier d’icelle, rend aveu pour le fief des Chaillouères à André ROUHAUD écuyer Seigneur du Landreau à cause de son fief du Landreau.

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 151 – Vue 205/529

16 juin 1579

René PREVOST écuyer seigneur de la Godardière tant de mon chef  que pour René PREVOST écuyer mon fils aîné et autres [enfants ?] de défunte demoiselle Marguerite de CARADREULX leur mère, rend aveu pour le fief des Chaillouères à Charles ROUHAUD chevalier seigneur du Landreau à cause de son fief du Landreau.






Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 281 – Vue 338/529

28 décembre 1585

René PREVOST écuyer seigneur de la Godardière et de la Paintrolière fils aîné et principal héritier de défunt René PREVOST écuyer tant de mon chef que pour mes cohéritiers, rend aveu pour le fief des Chaillouères à Charles ROUHAUD chevalier seigneur du Landreau à cause de son fief du Landreau.






Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 307 – Vue 366/529

C’est cet acte qui permet de dire que René PREVOST marié à Marguerite de CARADREUX est décédé en 1585 et c’est pourquoi son fils René rend cet aveu du fief des Chaillouères

20 juillet 1595

Raimond du PLANTIS écuyer seigneur de la Rayrie curateur de Charles du PLANTIS écuyer fils émancipé de Claude du PLANTIS seigneur de la Guionnière, rend aveu du fief du Landreau et de tout ce qui dépend de cette seigneurie à haut et puissant David MESNARD chevalier seigneur des Herbiers à cause de la Châtellenie des Herbiers ; dont les différentes borderies et terres détenues par Guillaume RUFFINEAU René PREVOST(articles 11 à 16)

Voici donc les articles 11 à 17 retranscrits de cet aveu :

« -11 - Item deux borderies de terre herbergée / à l’Angelardière (Angiradière),
- 12 - Item ung quarteron de terre herbergée à la Naullière,
-13 - Item à la [Maimonière (Ermanjoère)] une borderie de terre herbergée,
- 14 - Item à Lairablay (les Rablays) une borderie de terre herbergée,
- 15 - Item à Serex ung quarteron de terre herbergée,
- 16 - Item à la Chaillouere / une borderie desherbergée lesquelles choses tient dudit Plantis ondict nom à foy et homage plain plect et cheval de service
Guillaume RUFFINEAU René PREVOST

J’ai barré intentionnellement le nom de Guillaume RUFFINEAU en le remplaçant par celui de René PREVOST tout simplement parce que le scribe à recopier quasiment littéralement l’aveu du 20 juillet 1445 ainsi donc que le nom de Guillaume RUFFINEAU mort depuis très longtemps : grossière erreur de la part du scribe qui copie quasiment mot à mot un parchemin vieux de 150 ans exactement, on le voit aussi parce que le scribe n’a pas su lire parfaitement le parchemin de 1445 et n’a pas ainsi compris le lieu indiqué à l’article 13 et qui est bien mentionné dans l’aveu de 1445 !!! Idem pour l’acte du 14 juillet 1604 : voyez mon explication !!!

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 329 – Vue 391/529

21 juin 1576

René PREVOST écuyer seigneur de la Godardière et de la Paintrolière, rend aveu pour le fief de la petite Davière et autres appartenances à Charles ROUHAUD chevalier seigneur du Landreau à cause de son fief du Landreau.





Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 243 – Vue 299 /529

Ier juin 1598

Noble homme René PREVOST écuyer seigneur de la Godardière, rend aveu pour la Chaillouère et Serex à Raymond du PLANTIS écuyer sieur de la Rayrie. Cet acte est très difficile à lire.








Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 338 verso et 339 recto – Vue 402 /529

14 juillet 1604

Raimond du PLANTIS écuyer seigneur de la Rayrie curateur de Charles du PLANTIS écuyer fils émancipé de Claude du PLANTIS seigneur de la Guionnière, rend aveu du fief du Landreau et de tout ce qui dépend de cette seigneurie à hauts et puissants Anthoine MESNARD et François de ROLLAND tous deux chevaliers seigneurs en partie des Herbiers à cause de la Châtellenie des Herbiers ; dont les différentes borderies et terres détenues par Guillaume RUFFINEAU René PREVOST(articles 11 à 16)

Voici donc les articles 11 à 17 retranscrits de cet aveu :

« -11 - Item deux borderies de terre herbergée / à l’Angelardière (Angiradière),
- 12 - Item ung quarteron de terre herbergée à la Naullière,
-13 - Item à la [Maimonière (Ermanjoère)] une borderie de terre herbergée,
- 14 - Item à Lairablay (les Rablays) une borderie de terre herbergée,
- 15 - Item à Serex ung quarteron de terre herbergée,
- 16 - Item à la Chaillouere / une borderie desherbergée lesquelles choses tient dudit Plantis ondict nom à foy et homage plain plect et cheval de service
Guillaume RUFFINEAU René PREVOST

J’ai barré intentionnellement le nom de Guillaume RUFFINEAU en le remplaçant par celui de René PREVOST tout simplement parce que le scribe à recopier quasiment littéralement l’aveu du 20 juillet 1445 ainsi donc que le nom de Guillaume RUFFINEAU mort depuis très longtemps (vers 1470 !) : grossière erreur de la part du scribe qui copie quasiment mot à mot un parchemin vieux de 150 ans exactement, on le voit aussi parce que le scribe n’a pas su lire parfaitement le parchemin de 1445 et n’a pas ainsi compris le lieu indiqué à l’article 13 et qui est bien mentionné dans l’aveu de 1445 - Voyez aussi l’acte du 20 juillet 1595 avec la même erreur de copie littérale !!!

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 1 – folio 416 – Vue 486 /529

On peut dire que ce type d’acte m’intéresse beaucoup : où est le vrai du faux ?

Le vrai c’est dans ce que j’affirme ; je ne dis pas que cet acte est faux, je dis simplement que le notaire employait très certainement un copiste et que ce copiste utilisait des anciens actes et les remettait en quelque sorte au goût du jour : il changeait tout simplement le début et la fin de l’acte et qq mots dans l’acte. Il s’agit d’aveux dont les propriétaires possédaient de nombreux fiefs et le copiste et son notaire allaient à l’essentiel et non dans le détail ou tout du moins dans les corrections qu’ils auraient dû apporter. C’est vraiment dommage et aussi inquiétant pour l’histoire car il suffit d’imaginer que cet acte de 1604 soit le plus ancien connu sur les Ruffineau (alors que ce n’est pas le cas) ; ainsi on serait (peut-être) parti sur une fausse route en étant dans ce cas absolument certain que Guillaume Ruffineau était vraiment sieur de tous ses lieux en 1604, alors que c’est faux, qu’il était mort depuis près de 130 ans ! et que c’est bien René PREVOST qui en était le sieur comme on peut le voir par d’autres actes précédemment cités.

Je dis tout ça, parce que je constate qu’en histoire il est vraiment très important de pouvoir recouper ses sources. Et c’est à cela que je m’attache : les actes authentiques ou bien parfois avec leurs erreurs ; erreurs comme c’est le cas dans cet acte de 1604 et dans celui de 1595 qui ne sont finalement pas si difficiles à rencontrer et ainsi à discerner. Tout ceci, ne pouvant évidemment se faire qu’en comparant toutes les données une fois découvertes et classées …

8 juillet 1611

René PREVOST écuyer sieur de la Godardière et de la Paintrollière, rend aveu pour la Chaillouère à haut et puissant Charles du PLANTIS seigneur du Landreau. Cet acte est très difficile à lire.







Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 2 – folio 14 – Vue 65 /605

8 mai 1617

Jehan PREVOST écuyer sieur de la Paintrollière, fils de défunt René PREVOST vivant Sieur de la Paintrolière, rend aveu pour la Chaillouère aux assises de la seigneurie du Landreau.





Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 2 – folio 54 – Vue 108 /605

Ier juillet 1620

Demoiselle Gilberte SURIETTE épouse de Jehan PREVOST écuyer sieur de la Paintrollière et des tenements de la Chaillouère et de la petite Davière est assistée de Maître Pierre GABORIT, pour la saisie des biens de la Chaillouère et de la petite Davière, parce que ledit Jehan PREVOST n’a pas fait ses aveux dans le temps de la coutume au sujet de la Chaillouère et de la petite Davière. Maître Gaborit informe le parquet du Landreau que Jehan PREVOST avait rendu aveu le 8 mai 1617 et que son indisposition et grande maladie ne lui permettait pas de renouvelé cet aveu. Sur quoi le parquet accepte les aveux de Gilberte SURIETTE pour la Chaillouère et la Petite Davière qui paye les frais de main levée.









Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 2 – folio 188 – Vue 255 /605

Jehan PREVOST né vers 1580/90 a eu plusieurs enfants hors mariage vers 1610. Il se marie avec Gilberte SURIETTE en 1614. De ce mariage sont issus 4 enfants nés entre 1614 et 1619. On voit qu’en mai 1617 Jehan PREVOST pouvait signé, mais qu’en 1619 il était malade. Il meurt en 1622 dont son acte d’inhumation nous informe qu’il était aveugle depuis 3 ans. Ce qui explique pourquoi sa femme Gilberte SURIETTE se charge à sa place de présenter les aveux de la Chaillouère et de la Petite Davière au Seigneur du Landreau.

23 février 1623
(23 février 1622 ancien style et date de l’acte)
en 1622 la date de Pâques (qui commençait l’année) tombe le 27 mars
Ainsi du Ier janvier au 26 mars 1622 il faut comprendre 1623

Demoiselle Gilberte SURIETTE veuve de défunt Jehan PREVOST écuyer en son vivant sieur de la Paintrollière et de la Chaillouère, rend aveu pour raison des lieux de la Chaillouère et de la Petite Davière à la Seigneurie du Landreau.






Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 2 – folio 277 – Vue 345 /605

Jehan PREVOST a été inhumé 24 décembre 1622 à Beaurepaire. Cet aveu est donc bien du 23 février 1623 : 2 mois après le décès survenu.

2 mars 1623
(2 mars 1622 ancien style et date de l’acte)

Elle réitère cet aveu : Demoiselle Gilberte SURIETTE veuve de défunt Jehan PREVOST écuyer, vivant sieur de la Paintrolière et de la Chailouère en nom et comme mère et tutrice naturelle des enfants mineurs dudit feu sieur de la Paintrolière et d’elle, rend aveu pour la Chaillouère et la Petit Davière à haut et puissant messire Claude du PLANTIS chevalier seigneur du Landreau.





Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 2 – folio 279 recto verso  – Vue 347 et 348 /605

Au sujet des dates on notera toutefois qu’en France, le jour de l’an est passé du jour de Pâques (ancien style) au Ier janvier et cela à compter du Ier janvier 1565 (nouveau style). Est-ce qu’en Poitou, 50 ans plus tard, ce changement n’était pas encore ou toujours appliqué ???

16 février 1641

René PREVOST écuyer sieur de la Paintrolière et de la Chaillouère fils et héritier principal noble de défunt Jehan PREVOST vivant écuyer sieur desdits lieux, rend aveu au château du Landreau pour la métairie noble de la Chaillouère paroisse des Herbiers en paiement de mutation fait par défunte damoiselle Gileberte SURIETTE sa mère tutrice.













Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 2 – folio 422 verso  et  423 recto – Vue 499 /605

Cet acte prouve que Gileberte SURIETTE est décédée peu avant (fin 1640 vraisemblablement), et ainsi son fils René PREVOST rend de nouveau aveu pour la métairie noble de la Chaillouère. On notera le changement du mot : borderie en métairie.

31 mai 1601

René PREVOST écuyer seigneur de la Godardière et de la Paintrolière, rend deux aveux pour une pièce de bois et taillis appelés le Boys Louys et situés au Bois Vert et d’autres pièces de bois en la paroisse des Herbiers, à Louis des HERBIERS écuyer seigneur du Trehand.





Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 2 – folio 12 – Vue 62 /440
Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 2 – folio 14 recto verso – Vue 64 et 65 /440

4 juin 1601

Idem un différent au sujet des ces bois avec André BOUSSEAU en date du 4 juin 1601

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand – Tome 2 – folio 33 – Vue 83 /440

Catherine PREVOST


° avant 1585
† > 1608

x < 1607

Jacques HABERT
Ecuyer - Sieur du Clos-le-Roy
°
† > 1608

Charles HABERT
Ecuyer - Sieur du Clos-le-Roy
° 26/2/1608 Ardelay (85)

3 avril 1624

Demoiselle Gilberte SURIETTE veuve de défunt Jehan PREVOST écuyer sieur de la Paintrolière paroisse de Beaurepaire, au nom de tutrice et curatrice ordonnée par justice de René PREVOST écuyer fils aîné et principal héritier dudit défunt et d’elle, laquelle audit nom tant pour elle que pour Françoys PREVOST écuyer sieur de la Godardière frère puiné dudit défunt, rend aveu à Louis des HERBIERS sieur du Tréhand pour une pièce de bois taillis appelé le Bois Louis de 15 ou 16 arpents situé au Bois Verts estimé un quarteron de terre désherbergé, aveu qu’elle doit rendre à cause du décès advenu dudit défunt Jehan PREVOST son mari et des droits de 2 mutations tant pour le décès de Jehan PREVOST que pour celui de feu René PREVOST écuyer père de Jehan et de son vivant sieur de la Paintrolière et de la Godardière : par le paiement de 36 sols dont la moitiè est payée par ledit Françoys PREVOST.





Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Tréhand - Tome 3 - folio 116 recto et 117 verso - Vue 167 et 168 / 466



Descendance
6 enfants au moins
dont 2 par couples

25 juin 1667

Guy Le ROY écuyer sieur de la Vigerie mari et époux de Damoiselle Andrée GROLEAU auparavant veuve de noble homme René GUERRY sieur de la Goursière controleur du Roy et receveur des décimes offre de faire son aveu à la cour du Landreau qu’il doit à cause de ladite dame son épouse pour raison de la métairie noble  de la Chaillouère en la paroisse des Herbiers mouvante de la cour du Landreau en reprenant les anciennes et acte audit sieur détendeur ce qu’il a présentement communiqué et baillé copie au procureur de deux contrats : le premier du 27 mai 1659 passé sous la châtellenie de Beaurepaire par Richard et Denis notaires qui a la minute, et l’autre d’amortissement de ladite rente du 25 octobre 1660 sous la vicomté de Tiffauges par Chenuau et Lesné qui a le registre. Les deux (actes) passés entre René PREVOST écuyer sieur de la Paintrolière d’une part et ledit défunt Guerry sieur de la Goursière, par vertu desquels contrats il est dit seigneur dudit lieu de la Chaillouère.

Le même jour Guy Le ROY fait aussi l’aveu pour le lieu noble de la petite Davière et celui de Serex en la qualité cy-dessus (décrite)

Voici donc l’explication du passage de tous les fiefs que possédaient René PREVOST dans la famille GUERRY. Guy Le ROY ne faisait en fait l’aveu qu’à la place de demoiselle Andrée GROLLEAU et des enfants issus de son mariage avec René GUERRY. On voit ensuite dans le grand aveu général du
22 juin 1709 que rend Charles du PLANTIS baron du Landreau à Madame la duchesse de Gondy à cause de sa baronnie de Mortagne ; aux articles 159, 160 et 162 que les fiefs de la Petite Davière, Serex et la Chaillouère sont alors détenus par le seigneur de la Paintrolière ; ce qui prouve que ces 3 fiefs sont toujours restés dans les mains des seigneurs de la Paintrolière et donc que la Paintrolière est passée dans les mains de René GUERRY par un contrat entre lui et René PREVOST. Le seigneur de la Paintrolière en 1709 étant Jean THIBAULT veuve d’Agathe GUERRY dame de la Paintrolière.

Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 3 – folio 72 verso, 73 recto et verso  – Vue 125 et 126 / 558 (1667)
Réf. Archives Départementales de la Vendée – Chartrier du Landreau – Titres du Landreau – Tome 4 – folio 21 – Vue 92 / 646
(1709)

NOTES sur la Famille BENASTON et le fief de la Benastonière

D’après le Dictionnaire Historique et Généalogique des Familles du Poitou par H. Beauchet-Filleau et feu Ch. De Chergé
Seconde édition - Poitiers - Imprimerie Oudin - 1891 - Tome 1 - page 439

Le fief de la Benastonière, tenu par Jehanne BENASTON, passa à sa fille Marguerite de la PAINTROLIÈRE puis à son petit-fils Jehan CHASTEIGNER (voyez le tableau généalogique : plus haut).

Dans le contrat de mariage en 1444 de Marguerite de la PAINTROLIÈRE avec Guillaume CHASTEIGNER il est fait mention du fief des Benastonnières en la paroisse de Chavaigne en Parois. La paroisse de Chavagne en Parois ou en Pareds est l’ancien nom de l’actuel commune de Chavagne les Redoux en Vendée. Un article sur cette commune (voyez ci-dessous l’image reproduite et sa référence) indique clairement que le fief des Benastonnières est improprement appelé les Brantonnières - Voilà pourquoi on ne trouve pas de lieu-dit appelé les Benastonnières dans le cadastre napoléonien de cette commune de Chavagne Les Redoux puisque son nom a été modifié par le temps en Brantonnières !!
Voyez aussi ci-dessous qq images nous montrant la localisation de la Brantonnière à Chavagne les Redoux jadis appelée La Benastonnière à Chavagne en Pareds … la plus part du temps cette seigneurie est mentionnée au pluriel : Les Benastonnières ou Brantonnières

Voir Beauchet-Filleau
2ème édition Tome 5 page 12

Rend aveu en 1554, 1576 et 1579.
Il est majeur en 1554 donc né avant 1529.

Cité dès 1554, 1576, 1579, il rend aveu en 1595, 1598, 1601 et 1611, cité en 1617 et encore en 1624.

La femme de René PREVOST mère de Jehan n’est pas connue : je n’ai découvert aucun acte la mentionnant dans le chartrier du Landreau, ni ailleurs.

Le Beauchet-Filleau ne traite pas cette famille et je n’ai pas trouvé dans mes recherches le noms de ses parents.
La famille SURIETTE portait comme blason : de gueules à l’aigle à deux têtes couronnées d’argent.

Maintenue de noblesse par Barentin
le 23 septembre 1667

Blason famille
des HERBIERS

Blason famille
CARADREUX

Blason famille
PREVOST

La famille FOUQUERAND ou FOUCRAND portait comme blason : d’argent à trois hérissons de sable. Certains disent écureuils à la place des hérisssons.

Le mur, à droite de la porte, qui fait 160 cm de large, soutenait intérieurement un ancien escalier en pierres pour accéder à l’étage supérieure, dont il ne reste que très peu de traces si ce n’est les 2 dernières marches. Plusieurs et anciennes ouvertures ont été bouchées ou remaniées, et il semblerait que cet espace comportait 2 étages dont une grande partie aurait été détruite au cours de la révolution.

Informations transmises par H. Renou - Octobre 2013

Notes sur la famille des HERBIERS

Le nom de famille RUFFINEAU semble provenir d’un ancien prénom latin : Rufinus

Dictionnaire Historique et Généalogique des Familles du Poitou par H. Beauchet-Filleau et feu Ch. De Chergé - Seconde édition - Poitiers - Imprimerie Oudin - 1891 - Tome 5 - page 12

La MAHA

Anciennement appelé les Brethelières
(Petite et Grande Brethelière)

Les Herbiers (Vendée)

Les ANGIRADIERES
ou l’Angirardière

Actuellement appelé Langirardière

Les Herbiers (Vendée)

Sujets traités dans cette page

La seigneurie de la Paintrolière

Généalogie RUFFINEAU alias de la PAINTROLIÈRE

Généalogie PREVOST sieurs de la Paintrolière

Généalogie GUERRY sieurs de la Paintrolière

Généalogie THIBAULT de la Pinière et Paintrolière

Les Preuves (1376-1667) : Archives Chartrier du Landreau

Les BENASTON et la Benastonière

Alliance familles des HERBIERS et PREVOST

La Maha alias les Brethelières (les Herbiers)

Langiradière alias Angiradières (les Herbiers)

Autres
Sujets

Une certaine dame Renée PREVOST qui signe est marraine le 8/1/1644 et le 4/4/1644 à la Réorthe (vues 12 et 13/127) - Acte en latin

Jean THIBAUD, sieur de la Pinière, lieutenant général, garde côte des sables d'Olonne, fut anobli par lettres patentes en forme de charte données à Paris, au mois de septembre de l'an 1718, pour services militaires. D'azur à trois molettes d'éperon d'or.
Réf. : Dictionnaire de la noblesse de France par Monsieur DE COURCELLES - Tome 2 (M à Z) page 358 - à Paris Bureau général de la Noblesse de France - 1820

Angélique GIRAUD
Demoiselle de la Bourderie

X 23/05/1758 Vallet (44)

Catherine THIBAULT


° 1701
† 23/12/1788 Nantes

Les fiefs et leurs communes :

La Pinière à Tiffauges
La Poutière à la Bruffière
La Goursière à Tiffauges
la Paintrolière à Beaurepaire
La Chaillouère aux Herbiers

Branche des REGNAULT de la Barre

Le logis de la Barre Saint-Juire

Rameau REGNAULT de la Roussière
dont Georges CLEMENCEAU

Assassinat de Jean THIBAULT
Sieur de la Pintrolière - 1728 -

Étymologie du nom REGNAULT

Activités professionnelles de l’auteur de ce site : Librairie ABABLIO & Transcriptions d’Actes Anciens

Copyright Michel THOBIE - 2013 / 2016

HISTORIQUE du Site / REMERCIEMENTS

CONTACT

Quelques lignées choisies dans mes ancêtres
dont les REGNAULT de la Barre Saint Juire et bien d’autres …

Autres sujets traités dans ce site

Accueil

Page Accueil - Home Page - Regnault de la Barre #sujets

Autres
Sujets

#sujets

Autres
Sujets

#sujets

Autres
Sujets

#sujets

Autres
Sujets

#sujets

Autres
Sujets

#sujets

Autres
Sujets

#sujets

Autres
Sujets

#sujets

Accueil

Page Accueil - Home Page - Regnault de la Barre